Google Analytics Tracking Code

lundi 27 juin 2011

L'assemblée générale annuelle de l'ARC: dimanche prochain, 3 juillet!

Comme annoncé sur les panneaux d'affichage de l'ARC (merci, Alain Dumas!) et sur le récent bulletin d'ARCinfo, l'assemblée générale annuelle de votre association se tiendra, comme prévu, dimanche prochain, à la salle du conseil de la ville de Coleraine.

Nous vous invitons à vous rendre dès 8h30 pour échanger entre voisins tout en dégustant galettes, muffins et café. Vu les nombreux points d'information à l'ordre du jour, l'assemblée débutera dès 8h45 (au lieu de 9h, comme initialement prévu).

Principaux points à l'ordre du jour:

• Présentation du projet de « Centre sur le Terrain communautaire », tel que finalisé par les membres du comité porteur de ce projet.

• Exposé par Serge Tremblay (et son équipe) du Ministère des ressources naturelles et de la faune sur le sujet: "Ensemencements dans le Grand lac Saint-François: possibilités et contraintes".

• Présentation par René Charest du Parc Frontenac du « Plan d’action globale pour la protection du Grand lac Saint-François » élaboré par le Regroupement (RPGLSF).

Vous trouverez le projet d’ordre du jour de cette assemblée, dans le Cahier spécial del'ARGLSF (p. A-19) ainsi que dans le site Internet de l’ARC.

Sondage sur le projet de Centre

Il est encore temps (et grandement souhaité !) d’y participer en cliquant sur le lien suivant : Sondage
Ce plan d'aménagement paysager, signé par Edmond Rossbach, sera commenté lors de l'Assemblée générale le 3 juillet prochain

Vous avez répondu en grand nombre au sondage proposé sur ce projet. Alors que 98% des personnes qui ont répondu se sont dit entièrement d’accord avec le projet, voici les activités anticipées du Centre qui ont retenu, en ordre prioritaire, vos préférences :

1. Les promenades sur de nouveaux sentiers balisés de la forêt du Terrain communautaire;
2. Les informations sur les mesures à prendre pour la protection de notre environnement présentées au Centre du Terrain communautaire;
3. La possibilité de faire une pause lors de vos randonnées en vélo;
4. Les renseignements sur l'ensemble des activités culturelles et sportives de la région (parc Frontenac, spectacles, mont Adstock, Chemin des artisans, films, événements rassembleurs, ...) ;
5. L'aide pratique qu'il sera possible d'obtenir de la part de la "personne ressource en environnement" au Centre du Terrain communautaire;
6. Les pique-niques que vous pourrez organiser entre amis ou en famille.

« Un été typique au Centre du Terrain communautaire »

Dans le blogue qui suit, Mélanie Jean vous propose un aperçu de ce qui pourrait être « Un été typique au centre local de protection du lac et de la forêt sur le terrain communautaire ». Vous verrez comment, dans un tel programme d’activités, celles que vous avez privilégiées se trouvent insérées.

Autrement, Mélanie poursuivra d’ici jeudi soir sa tournée des résidences du Chemin du Barrage afin de vous remettre la série de documents annoncés et, éventuellement, pour vous permettre d’échanger avec elle sur les dossiers de l’ARC qui vous tiennent à cœur.

Au plaisir de vous voir, ce dimanche, lors de l’assemblée générale : nous avons besoin de votre présence pour nous encourager à maintenir notre engagement bénévole !

Marcel Gaumond

Président de l’ARC

Un été typique au Centre local de protection du lac et de la forêt sur le terrain communautaire

Le blogue de cette semaine a pour but de vous renseigner davantage sur les activités que le Centre aura à vous proposer. Bien sûr, les dates et les activités sont fictives, mais vous donneront une idée des possibilités qu’offre le Centre.

Le Centre est un lieu de rassemblement où il sera possible de tenir diverses activités de sensibilisation, d’information et d’illustration des bonnes pratiques de protection et de restauration du lac. Un bâtiment dont une partie, fermée, sera utilisable pendant toute l’année, mais une autre partie couverte et ouverte sur un amphithéâtre naturel (talus recouvert de gazon et d’arbustes, devant permettre à un public d’assister à des activités culturelles) ne sera utilisée que pendant la belle saison.
Vue aérienne du terrain communautaire dans son état actuel
Les objectifs du centre
Les objectifs du centre sont d’ordre écologique, éducatif, communautaire et touristique. Le volet écologique vise la protection Grand lac Saint-François ainsi que les autres lacs de la région. Le centre veut aussi valoriser des pratiques plus efficaces pour la protection et la restauration du Grand lac Saint-François et contribuer à la protection de la forêt.

Le volet éducatif vise entre autres à informer concrètement les riverains des pratiques adéquates pour la protection et la restauration de l’eau et de l’environnement d’un lac. Pour le volet communautaire, en plus d’organiser des activités d’ordre sociales et culturelles, le Centre tentera de favoriser un sentiment d’appartenance à la communauté. Finalement, pour le volet touristique, le Centre désire être un complément à l’offre touristique de la région (Parc Frontenac, Tourisme Aminate, Chemin des Artisans, Mont Adstock, Corporation du réseau cyclable du Grand lac Saint-François, etc.) et offrir sur place des services comme une aire de repos et de pique-nique, un kiosque d’informations, etc.

Programmation des activités pour la saison estivale
L’ouverture officielle du Centre pour la saison estivale se ferait à la mi-mai. Quelques semaines auparavant, l’ARC aura publié la programmation de l’été sur son site Internet et lancera l’invitation à tous les riverains et citoyens de la région. De plus, un 4 à 6 sera organisé pour lancer la saison et présenter la programmation estivale lors de la journée d’ouverture.

Pour sa première année, le Centre organisera un tirage, qui se fera à la fin de la saison, en septembre. Les coupons seront disponibles et recueillis au Centre. Le prix sera les quatre DVD des documentaires présentés en juillet.

À l’intérieur du Centre, de l’information sera facilement accessible, non seulement par la personne-ressource qui y sera quotidiennement, mais aussi grâce aux panneaux et affiches qui seront présents en permanence sur les murs. Des thèmes tels que "la création du Centre et ses objectifs", "le marnage et l’érosion des berges", "la revitalisation des rives", "la protection du lac", "les plantes envahissantes" et "la faune locale" seront abordés à des fins d’information et de sensibilisation. Plusieurs dépliants touristiques de la région seront aussi disponibles sur place.

De plus, il sera possible de parcourir le «Sentier des découvertes», un sentier balisé en forêt qui vous permettra de découvrir l’écosystème forestier local. Des panneaux, le long du sentier, pourront vous informer sur les espèces d’arbres et les phénomènes naturels qui se produisent en forêt. D'autres sentiers seront aussi accessibles en forêt.
Plan des sentiers prévus sur le terrain communautaire
Vous aurez aussi la possibilité de réserver une randonnée guidée. Jumelez randonnée et apprentissage avec les randonnées guidées sur réservation. C’est l’occasion idéale pour marcher dans la forêt du Centre et questionner le guide sur tout ce qui peut piquer votre curiosité. Leur connaissance et leur passion pour la nature sauront capter votre intérêt tout au long de l’activité.

Volet culturel
En juin, la première activité culturelle de la saison se fera en musique! Le deuxième samedi soir du mois, un chanteur ou un orchestre sera en spectacle au Centre. En cas de pluie, cette activité pourra avoir lieu à l’intérieur.

À quatre reprises durant l’été, une activité culturelle vous sera proposée. Le mois de juillet sera celui du cinéma en plein air ! Chaque vendredi soir, venez assister à la représentation de documentaires sur l’environnement, le thème pour cet été.

Une image "choc" du documentaire Gas land
Des films tels que Gasland, voyage au pays du gaz de schiste (documentaire en nomination pour l'Oscar du meilleur documentaire en 2011), Mission Antarctique, Une vérité qui dérange et Les réfugiés de la planète bleue seront à l’affiche. En cas de pluie, cette activité pourra avoir lieu à l’intérieur. Pour les années suivantes, des thèmes différents pourront être abordés.

Le Sedna IV, de Mission Antarctique (photo François Prévost)
Pour le mois d’août, le Centre organise l’Exposition des artisans du Grand lac Saint-François (peintures, dessins, sculptures, bijoux, etc.) durant la deuxième fin de semaine du mois.

En septembre, le centre organise un symposium de photos sous le thème «La nature sauvage». Parmi les photos exposées, une photo se verra décerner le prix «choix du public».

Volet social/communautaire
Du 10 au 12 juin, ne manquez pas "la fête de la pêche", lancée chaque année par le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et qui permet de pêcher sans permis partout au Québec. Durant ces trois jours, le Centre mettra à votre disposition toute l’information nécessaire.

Le dimanche 17 juillet, le Centre organise un party hot-dog! Venez en grand nombre vous régaler en plein air!

Le samedi 20 août, c’est la chasse au trésor dans la forêt du Grand lac Saint-François. Activité par excellence pour les enfants! Venez relever les énigmes de la chasse au trésor!

Tout au long de la saison estivale, vous pourrez donc profiter des expositions permanentes du Centre, des randonnées en forêt, de la piste cyclable qui passe par là ainsi que des conseils de la personne-ressource. En octobre, vous êtes aussi convié à venir profiter des couleurs de la forêt, car l’automne est la saison idéale pour les randonnées en forêt!
Le Grand lac Saint-François par une belle après-midi de juin
Conclusion
Ce projet cible la qualité de l’eau et de l’environnement lacustre du Grand lac Saint-François et des environs. Par la documentation, des conférences, des illustrations reliées aux bonnes pratiques ainsi que l’information diffusée aux riverains et aux visiteurs, le Centre du Terrain Communautaire assumera un leadership important en relation à la protection et la restauration du lac. Nous vous invitons en grand nombre à venir en profiter et d’en faire «votre» Centre!


Mélanie Jean
M. Sc. géogr.
Personne-ressource en environnement

lundi 20 juin 2011

Sondage sur le projet de Centre (Terrain communautaire du GLSF)


IMPORTANCE MAJEURE: Afin d'obtenir le financement devant permettre la réalisation du projet, nous devons pouvoir compter sur un appui clair et massif de votre part.

POUR RÉPONDRE AU SONDAGE, CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT :
Sondage
______________________

Le 3 juillet prochain, nous vous présenterons le plan global d'aménagement paysager du Terrain communautaire, réalisé par Monsieur Edmond Rossbach. Un plan sur lequel seront illustrés :
  • Le pavillon qui tiendra lieu de Centre
  • Le plan des sentiers piétonniers
  • Le plan de reboisement du site
  • Le tracé de la piste cyclable
  • Le stationnement
Sur cette photo, prise sur l'un des sentiers du terrain communautaire, apparaissent (respectivement de gauche à droite) : Donald Carter et André Pomerleau, membres du comité porteur du projet de Centre et au centre, Edmond Rossbach, réalisateur du plan d'aménagement paysager
Ce plan final est l'aboutissement de quatre années de nombreuses démarches auprès de divers organismes de la région soucieux de la protection du Grand lac Saint-François et de la forêt et auprès des élus. La réalisation de ce plan (nous en sommes à cette phase, maintenant!) permettra l'atteinte des quatre objectifs qui furent assignés au Centre:

Volet écologique : protection du lac et de la forêt
Volet éducatif : informations et mesures pratiques pour cette protection
Volet communautaire : activités sociales, culturelles et sportives
Volet touristique : aire de repos et de pique-nique, kiosques d'information sur les principaux attraits touristiques de la région/ Parc Frontenac, Mont Adstock, Réseau de la piste cyclable du GLSF, Chemin des artisans, ...

Louis Demers, webmestre du site Internet de l'ARC et Mélanie Jean, notre "personne ressource en environnement", parcourant eux aussi l'un des sentiers du Terrain communautaire
Pour le financement du projet (coût du projet estimé à 150,000$), nous comptons nous adresser aux instances ou organismes suivants :
  • Municipalité de Saint-Joseph-de-Coleraine : nous avons déjà l'assurance de son appui moral et financier
  • Municipalité de Thetford Mines : contribution à la protection du lac et à la qualité de vie des riverains suite aux travaux de la prise d'eau
  • Comité de diversification et de développement du secteur sud
  • Fondation Hydro-Québec pour la protection de l'environnement
  • Gouvernement provincial : le ministre Lessard
  • Gouvernement fédéral : le ministre Paradis
  • Rona
Afin de démontrer à ces diverses instances et organismes que notre projet est l'objet d'une puissante volonté collective, nous vous demandons instamment de répondre au présent sondage.

Nous vous ferons part des résultats de ce sondage, lors de l'assemblée générale du 3 juillet.

Marcel Gaumond
Président de l’ARC

Retour sur le sondage concernant la piste cyclable du Chemin du barrage

Le début du Chemin du barrage
Lors d’un sondage effectué l’hiver dernier, nous voulions savoir votre opinion sur la pose ou non de balises pour délimiter la piste cyclable. Voici donc un bref résumé des résultats de ce sondage.

Sur un total de 78 répondants, 41 étaient en faveur de l’option A, c’est-à-dire en faveur des balises (52 %). La majorité des répondants en faveur de cette option ont dit que les balises rendent la piste beaucoup plus sécuritaire pour les cyclistes, empêchent que les voitures empiètent sur la piste cyclable (les gardent hors de la piste et évitent que les voitures dépassent par la droite) et ralentissent la vitesse des véhicules, car la route semble plus étroite.

Ceux qui étaient plutôt en faveur de l’option B (34 répondants, soit 43 %), celle d’une double ligne peinte sur la chaussée, affirment qu’elle peut être sécuritaire si elle est très visible. Selon eux, les balises seront vandalisées ou brisées par des véhicules.

Par contre, selon les répondants en faveur de l’option A, enlever les balises, c’est ouvrir la piste cyclable aux automobilistes, car la ligne double est une limite «virtuelle» et ne protège pas réellement, tandis que les balises sont une limite visuelle. Les balises empêchent aussi les véhicules de s’y stationner. De plus, la double ligne pourrait créer de la confusion pour les automobilistes. Les balises sont plus visibles qu’une ligne. Il semblerait donc, en vue des résultats de ce sondage, que la majorité des riverains soient en faveur de la pose de balises le long de la piste cyclable.

La piste cyclable du Chemin du barrage
Un citoyen suggère aussi que l’on déplace légèrement les balises afin d’éviter qu’elles ne soient endommagées, sans venir diminuer la largeur de la piste cyclable.

À noter, il y a eu 3 indécis sur le total des répondants (3,8 %).

Le sondage fut donc une occasion privilégiée pour les riverains d’exprimer leur opinion et nous laisser des commentaires constructifs. Des questionnements ont aussi été soulevés tels que la possibilité de diminuer la limite de vitesse du chemin à 50 km/h ou de demander l’avis du ministère des Transports ou de la Sécurité routière.

Position de l’ARC
En raison des travaux qui sont faits sur le Chemin du barrage (la prise d’eau de la ville de Thetford Mines et la route 112), votre association a pris la décision d’attendre au minimum à l’été prochain (et peut-être même à la fin des travaux) pour poser ces balises.

La situation actuelle sur le Chemin du barrage et qui affecte non seulement la circulation automobile et les riverains, mais aussi grandement la piste cyclable.
De plus, étant devenu de plus en plus évident que la route et la piste cyclable seront grandement endommagés au terme des travaux de la prise d’eau et de ceux de la route 112, et étant prévisible que le passage régulier du trafic lourd pendant plus de deux ans affectera grandement le chemin non conçu pour le transport de ces charges, nous demanderons que le Chemin du Barrage et la piste cyclable soient refaits au grand complet et que l’on profite de cette réfection pour asphalter l’accotement du chemin d'une part entre la piste cyclable et la ville de Disraeli et d'autre part, entre la piste cyclable et le Chemin de l’aéroport dont l’accotement fut lui-même asphalté l’an passé. Recommandation qui irait dans le sens des demandes formulées par le Réseau de la piste cyclable du GLSF. Messieurs Gosselin et Samson nous ont assuré qu’ils veilleraient à ce qu’une telle compensation soit réclamée auprès des autorités compétentes.


Vous avez la chance une fois de plus de vous exprimer, car nous mettons en ligne dès cette semaine un autre sondage sur le site internet de l’ARC : cette fois-ci sur le projet du Centre de protection du lac et de la forêt. Nous vous invitons à venir y répondre en grand nombre!


Mélanie Jean
M. Sc. géogr.
Personne-ressource en environnement

lundi 13 juin 2011

Sentiers sur le « Terrain communautaire du Grand lac Saint-François »

Forêt du terrain communautaire

À la fin de notre blogue de la semaine dernière, nous vous annoncions un sondage ayant comme objectif de nous assurer de votre appui pour toutes ces démarches que nous avons entreprises en vue de réaliser le projet de Centre sur le terrain communautaire de notre lac.

Ce sondage vous sera proposé la semaine prochaine, en même temps que Mélanie Jean, notre « personne ressource en environnement », vous fera part des résultats du sondage auquel vous avez participé, il y a quelques semaines, au sujet des balises de la piste cyclable.

Ce sondage est reporté pour la bonne raison que la synthèse qu’elle nous a préparée sur le dossier « ensemencement dans le Grand lac Saint-François » mérite toute votre attention dans le cadre du blogue de cette semaine. C’est en lisant attentivement cette synthèse d’informations que vous serez en mesure, le 3 juillet prochain, lors de l’assemblée générale de l’ARC, de vous prononcer quant à notre contribution financière à ce projet d’ensemencement.

Je m’en tiendrai donc pour ma part, cette semaine, à vous présenter l’une des composantes du projet concernant le Terrain communautaire (anciennement appelé « Terrain du Club Optimiste ») : le « Plan des sentiers ».  Ce plan illustre à la fois les sentiers déjà existants mais qu’il nous faudra nettoyer et bien aménager, les sentiers piétonniers projetés et l’endroit sur le terrain où passe la piste cyclable.

Plan des sentiers du terrain communautaire
Imaginez le plaisir que nous aurons, en prolongeant notre promenade amorcée sur la piste cyclable du Chemin du Barrage dans la forêt du Terrain communautaire.  Les membres du comité chargé de ce projet ont parcouru ces sentiers, le 4 juin dernier, après la plantation des 600 bouleaux jaunes. Nous avons été émerveillés par le calme de la forêt et la beauté, en particulier, des grandes talles de fougères qui s’y trouvent. Nous nous trouvions alors en compagnie de Edmond Rossbach qui a contribué avec Donald Carter, membre de notre comité, au dessin des plans du Parc Forillon (Gaspésie). C’est à Monsieur Rossbach que fut confiée la tâche de réaliser le plan d’architecture paysager du terrain qui vous sera présenté, le 3 juillet prochain.

Marcel Gaumond
Président de l’ARC

L'ensemencement du doré jaune dans le Grand lac Saint-François, un projet viable?

Le Grand lac Saint-François, à Saint-Joseph-de-Coleraine
Le Grand lac Saint-François est bien connu des pêcheurs de dorés et sa réputation n’était jusqu’à récemment, plus à faire. Pourtant, la pêche sportive dans ce grand lac du Québec est loin d’être facile! Pour réussir à pêcher du doré, il faut s’armer de beaucoup de patience. Selon un sondage effectué en 2010 par le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) concernant le degré de satisfaction des pêcheurs de doré, 51 % des pêcheurs étaient peu ou pas satisfaits de la qualité de la pêche sportive au doré.

Actuellement, le doré jaune se trouve dans au moins 1 578 lacs au Québec. Le doré jaune est davantage prisé par les pêcheurs puisqu’il atteint une taille intéressante avant même d’être sexuellement mature, contrairement à d’autres espèces. Par conséquent, bien des dorés sont pêchés avant d’avoir eu la chance de se reproduire, ne serait-ce qu’une seule fois.

Selon l’enquête sur la pêche sportive au Canada (2005), la récolte de pêche sportive de dorés était d’environ 8 millions de poissons, ce qui en fait la deuxième espèce en importance au Québec, la première étant l’omble de fontaine. Selon le Ministère de l’Agriculture, pêcheries et alimentation (MAPAQ), plusieurs populations ont sérieusement décliné au cours des dernières années à cause de la sensibilité de ce poisson à la pollution par les pluies acides et autres déchets toxiques, notamment provenant du secteur minier. En l’an 2000, le lac a d’ailleurs reçu la cote « mésotrophe avancé », ce qui signifie que le lac est un milieu dans lequel la disponibilité en éléments nutritifs est de valeur moyenne. De plus, au cours des dernières années, on a vu l’apparition d’algues bleues dans le lac. L’introduction de l’éperlan dans les années 1960 et 1970 a eu aussi un impact important sur la population de dorés, car ceux-ci mangent entre autres des petits dorés.

État des populations de dorés
Après analyse de l’ensemble des facteurs limitant l’abondance du doré, le MRNF conclut que la pêche est le principal facteur responsable de la dégradation de l'état des populations de doré jaune. En effet, l’analyse des données d’inventaire démontre une importante dégradation de la structure des populations (peu de géniteurs) de même qu'une diminution marquée de la qualité de la pêche (succès et masse moyenne faible). De plus, il semblerait que le marnage a lui aussi un impact majeur sur les dorés. Nous y reviendrons plus bas.
Dorés en fraie, au pont de la rivière d'Or
Le doré jaune est surexploité dans environ 30 % des lacs qui ont été inventoriés depuis 1988. De plus, on observe que le taux de mortalité subie par les populations a augmenté de 17 % au cours des deux dernières décennies, ce qui indique que l’état des populations continuera à se dégrader si la pression de la pêche demeure constante. La qualité de la pêche s’en ressent puisque la masse moyenne des prises a diminué de 20 % en 20 ans. En plus de la pêche, le marnage vient compliquer cette situation déjà précaire.

L’impact du marnage sur le doré jaune dans le Grand lac Saint-François
La dernière étude du lac, effectuée en 1998-2000, sur la « Caractérisation ichtyologique (faune aquatique) du lac Saint-François et état de la population de dorés jaunes » réalisée par le gouvernement du Québec (Société de la faune et des parcs du Québec, direction de l’aménagement de la faune, région Chaudière-Appalaches) et publiée en août 2001, confirme que la qualité de la pêche sportive a largement diminué en comparaison avec les mêmes études conduites en 1976 et 1985. Selon la compilation du Carnet du pêcheur en 1999 et 2000, la prise d’un seul doré nécessitait environ 50 heures de pêche alors qu’un bon lac à doré n’en demande que 3,3 heures.

Pourquoi alors les populations de doré dans le lac se sont-elles autant dégradées ? Peut-on rejeter entièrement la faute sur la pêche ? Ce serait plutôt la combinaison de plusieurs facteurs. Il semblerait qu’une partie de la réponse se retrouve dans l’impact du barrage Jules-Allard situé sur le Grand lac Saint-François, qui a d’énormes conséquences sur le niveau d’eau du lac, notamment à cause du marnage sévère qu’il engendre.
Le barrage Jules-Allard, sur la rivière Saint-François
Brièvement, le marnage désigne la différence de hauteur mesurée entre le niveau des hautes eaux et des basses eaux. Dans le cas d’un plan d’eau où l’on retrouve un barrage, la différence entre les deux est souvent beaucoup plus grande qu’une fluctuation naturelle due aux saisons.

La reproduction du doré jaune et de plusieurs autres espèces de poissons est grandement influencée par le marnage qui se fait sur le Grand lac Saint-François. Le marnage engendre une baisse du niveau d’eau du lac d’environ sept mètres et le niveau d’eau du lac est contrôlé par un barrage géré par le Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ). Le marnage sévère, comme celui que subit le Grand lac Saint-François, constitue une nuisance à la reproduction et une explication fort probable de la diminution dans l’abondance de certaines espèces comme le doré jaune.  En effet, ce marnage cause une perte d’habitats d’alevinage sur le pourtour du lac, ou encore une accessibilité restreinte à certaines frayères en période de niveaux d’eau très bas.

Selon un rapport sur l’état de la population de doré jaune au Grand lac Saint-François (Major et al., 2001), une relation significative a été établie entre le recrutement de dorés et le niveau d’eau du lac lors de la reproduction de cette espèce. En effet, l’abondance de dorés a diminué de façon importante et systématique lors des années présentant un niveau d’eau inférieur à 286,1 mètres pendant la période de fraie et d’alevinage. Le niveau d’eau printanier tardait trop longtemps à monter pour procurer un accès adéquat aux sites de fraie pour le doré. Or, les changements naturels sont souvent de l’ordre de quelques centimètres lorsque l’on parle du niveau d’eau dans des lacs, ce qui est loin des sept mètres souvent imposés aux populations du Grand lac Saint-François.

Les conséquences du marnage sur la faune aquatique du Grand lac Saint-François constituent l’une des principales préoccupations des riverains, et ce, depuis plusieurs années. Plusieurs pensent que le marnage sévère constitue une nuisance à la reproduction et une explication plausible de la forte diminution dans l’abondance de certaines espèces comme le doré jaune.

Le projet d’ensemencement de l’Association des riverains du Grand lac Saint-François (ARGLSF)
Pour tenter d’améliorer la situation dans le Grand lac Saint-François, l’Association des riverains du Grand lac Saint-François (ARGLSF) a lancé le projet d’ensemencement en septembre 2008. Le projet prévoit des ensemencements de dorés et de ouananiches pour les années 2011 à 2015. L’ARGLSF veut ainsi :
  • rendre la pêche sportive attrayante et fructueuse ; 
  • maintenir la qualité des espèces de poissons ;
  • préserver la ressource du lac ;
  • améliorer la vocation récréotouristique de la région ;
  • développer et maintenir des relations avec les gouvernements et les intervenants du milieu en relation avec le projet.
Aspect financier du projet
Le projet d’ensemencement prévoit un budget de 10 000 $ par an pendant 5 ans (donc 50 000 $). Le montant recueilli au 31 décembre 2010 était de 11 515 $ aux états financiers de l’ARGLSF. Comme il a été décidé lors de la téléconférence du 18 janvier dernier, l’ARGLSF a adopté unanimement de maintenir la commande de 7 000 dorés au montant de 9 450 $ pour l’automne 2011 et d’y ajouter pour ensemencement au printemps 2011 une commande de ouananiches au montant de 7 300 $ pour les poissons et de 1 100 $ pour le transport provenant de la pisciculture Salmotherm de St-Félicien au Lac-Saint-Jean.

Pour le financement annuel du projet, l’ARGLSF prévoit : 4 000 $ (subventions, commanditaires), 3 000 $ de la Grande association, 3 000 $, c’est-à-dire 1 000 $ par association locale. L’association des riverains du Grand lac Saint-François a aussi demandé une augmentation de 5 $, portant le coût de la carte de membre à 25 $.
Une belle ouananiche, pêchée sur la rivière St-François, près du barrage Jules-Allard
Brève chronologie des évènements sur le projet
Malgré que l’ARGLSF sait depuis octobre 2008 que le MNRF ne participerait pas financièrement à l'ensemencement de dorés (ensemencement qu’elle ne finance dans aucun autre lac de la région Chaudière-Appalaches d’ailleurs), l’ARGLSF a décidée de maintenir sa position. En janvier 2009, Monsieur Major, biologiste du MNRF ayant effectué une étude sur le Grand lac Saint-François, répète une fois de plus que le MNRF ne recommande pas l’ensemencement, mais ne s’y opposera pas, si le financement provient d’ailleurs. Le MRNF planifie d’ailleurs deux autres études d’envergure du Grand lac Saint-François et de ses tributaires. Ces deux études montreront l’évolution de la faune aquatique et les résultats pourront être comparés avec les études précédentes soient celles de 1999-2000, 1994-1995 et 1985. Le rapport final sera disponible en 2012.

Recommandations du MRNF (principalement M. Major, biologiste du MRNF)
Pour le doré, la situation est différente de la ouananiche. M. Major souligne qu’il serait préférable d’attendre les résultats de l’étude de 2012 avant d’ensemencer (car il y aura une pêche expérimentale en 2010 et 2011). Comme l’espèce est déjà présente dans le plan d’eau, il n’y aura aucun impact sur la faune à ensemencer du fretin de dorés dans le Grand lac, mais il n’y aura pas d’impact positif non plus. Par contre, de tels ensemencements ne se font donc pas en collaboration avec le MRNF et encore moins selon leurs recommandations.

On connait relativement bien la situation du Grand lac Saint-François en ce qui concerne l'ensemencement, mais qu’en est-il ailleurs dans la région ?

Ensemencement dans le lac Aylmer en 2009
L'Association des Riverains du Lac Aylmer inc. (ARLA), qui représente les 1 400 propriétaires riverains répartis dans les 5 municipalités en périphérie du lac Aylmer, a mandaté un biologiste du MRNF pour la réalisation en 2006 d'une étude visant à identifier les causes du déclin de la reproduction du doré jaune dans la rivière Maskinongé.
Le lac Aylmer, à la hauteur de Disraëli
Cette étude avait démontré qu'il existait des habitats de reproduction de grande qualité pour le doré jaune dans ce cours d'eau mais qu'ils avaient été abandonnés par les géniteurs à cause de la contamination de l'eau par les rejets toxiques des opérations minières dans ce bassin versant dans les années 60 et 70. Le rapport a convaincu les biologistes du MRNF de la nécessité d'amorcer un programme d'ensemencement pouvant s'étendre sur cinq ans, pour restaurer la population de géniteurs dans ces habitats de reproduction.

Dans le cas du lac Aylmer, voisin du Grand lac Saint-François, le MRNF a donc procédé en septembre 2009 à l'ensemencement de 1 500 fretins de dorés jaunes, dans la frayère de la rivière Maskinongé, située dans la municipalité de Stratford. Selon toute vraisemblance, l’absence du doré jaune en quantité dans la rivière Maskinongé, tributaire du lac Aylmer, s’expliquerait par l’activité des Mines Solbec et Cupra au début des années 1960, qui avaient pollué la rivière. Cependant, le but n’était pas d’améliorer la qualité de la pêche sportive dans le lac, mais de tenter de restaurer la frayère de doré dans la rivière. Ce n'est pas la même situation ici, au Grand lac Saint-François, il ne faut pas mêler les cartes!

Il faudra cependant attendre vers 2014-2015 pour en connaître les résultats (positifs ou non). Cependant, selon ce que les biologistes Sylvain Roy et Julie Royer du MRNF ont mentionné, le ministère ne finance plus aucun projet d'ensemencement désormais, ni pour les lacs de la région de Chaudière-Appalaches, ni pour ceux du Centre-du-Québec et de l’Estrie.

Position de l’Association des riverains du Chemin du barrage (ARC)
La position du MNRF (qui est partagée par nos voisins des États-Unis et de l'Ontario) est donc qu'il est parfaitement inutile de faire des ensemencements de soutien dans le cas du doré jaune. Ce principe est clairement démontré et accepté partout en Amérique du Nord. Malgré tout, l’ARGLSF tient à faire de tels ensemencements.
Olivier Bernard 9 ans, avec son père Rénald. Doré de 22 pouces et de 3,5 lbs pêché par Olivier
Les membres du Bureau de direction de l’ARC maintiennent leur appui à l’égard du projet d’ensemencement de l’ARGLSF. Comme beaucoup de riverains du lac, sans doute une grande majorité, ils souhaitent que toutes les mesures soient prises pour que les diverses espèces de poisson (doré, brochet, ouananiche, etc.) faisant autrefois du Grand lac Saint-François un lieu privilégié pour la pêche sportive, soient préservées, voire connaissent une nouvelle croissance.

L’appui du C.A. de l’ARC au projet d’ensemencement de l’ARGLSF ne se traduira toutefois, lors de l’Assemblée générale annuelle du 3 juillet prochain, par une option en faveur de la fin du moratoire voté en et le déblocage des fonds prévus comme contributions à son financement qu’à la condition expresse que l’ARGLSF renonce pour l’instant à l’ensemencement du doré dans son plan global de financement.
Il nous paraît en effet insensé de ne pas tenir compte de : (1) du résultat des études qui ont été effectuées dans divers lacs présentant des conditions comparables à celles qui caractérisent les eaux du Grand lac Saint-François et (2) des avis conséquents exprimés par les experts consultés (en particulier, ceux du MRNF).

L’argument à l’effet que « si nous ne tentons rien, nous ne pourrons pas savoir si un tel ensemencement n’aurait pas des chances de générer des résultats positifs », ne tient pas la route, car les études auxquelles il est fait allusion portent justement sur des tentatives de la sorte.

Toujours selon le MRNF et même Faune Québec, le succès des ensemencements de soutien ou de mise en valeur est variable et sont de manière générale, peu ou pas efficaces. De plus, ce type d’ensemencement pourrait avoir des conséquences négatives sur les populations naturelles en diminuant possiblement la taille et/ou l’abondance de doré et en pouvant même entraîner le remplacement de la population naturelle par des individus d’élevage uniquement.

Conclusion
L'ensemencement serait-il une solution de « dernier recours », un moyen palliatif pour ne pas laisser s'effondrer un stock déjà faible ? La restructuration ou revitalisation des berges, l'amélioration de l'eau du lac et la diminution du marnage sont des méthodes qui ont d’ailleurs déjà fait leurs preuves et qui seraient peut-être une bien meilleure alternative à plus long terme ? Ou faut-il plutôt encourager l’ensemencement malgré l’avis du MRNF? Et en passant, l'avis du MRNF n'est pas basé uniquement sur l'étude de M. Major, mais bien sur un consensus Nord-américain (de nombreux chercheurs américains et canadiens). Quoi qu’il en soit, comme dans tout système naturel, la question s’avère complexe!

Mélanie Jean
M. Sc. géogr.
Personne-ressource en environnement

jeudi 9 juin 2011

Les « dossiers chauds » de l'été


Chers voisins riverains,

En duo avec Mélanie Jean, « personne ressource en environnement » qui travaillera avec l’ARC cet été, grâce à une subvention d'Emploi Été Canada, je rédigerai un mot dans le nouveau « Blogue de l’ARC » en chaque début de semaine. Et ce, afin de vous tenir au courant des nombreuses actions dont les membres et collaborateurs du bureau de direction de votre association ont accepté de prendre la responsabilité.

Parmi ces actions, je ne soulignerai pour l’instant que celles qui se trouvent impliquées dans le cadre des « dossiers chauds » dont il sera question, lors de l’Assemblée générale annuelle de l’Arc qui se tiendra le 3 juillet prochain, à la salle du conseil de ville de Coleraine.
Il fut question de ces dossiers , mardi le 7 juin, lors d’une rencontre de deux heures que nous avons eue, Normand Baker et moi, avec Monsieur Gilles Gosselin, notre nouveau maire et Monsieur Yves Samson, conseiller aux lacs :

1. La réfection du Chemin du Barrage et de la piste cyclable au lendemain des travaux de la prise d’eau de Thetford dans le GLSF et du détournement sur notre chemin de la circulation de la route 112
    Nous pensions en avoir le cœur net, à l’automne prochain, avec tous les inconvénients que nous créent les travaux engagés par la ville de Thetford pour sa prise d’eau dans notre lac. Mais voilà que, ô malheur!, suite au nouvel affaissement de la route 112, tout le trafic lourd est maintenant orienté vers le Chemin du Barrage. Et nous en aurons vraisemblablement pour au moins deux ans de ce régime de bruit allant de pair avec la circulation accrue! Avant d’adopter la solution priorisée par les riverains en ce qui a trait à la sécurisation de la piste cyclable, nous pensions à tout le moins poser, cet été, les balises non abîmées sur la portion du chemin non touchée par les travaux de la prise d’eau. Mais avec la circulation annoncée des véhicules lourds, il nous faut maintenant renoncer à cette mesure.

    Que faire? Nous plaindre? Nous résigner? Cela ne changerait rien à ce cours des choses. Mais nous pouvons et devrons RÉCLAMER UNE COMPENSATION pour ces inconvénients majeurs qui portent sérieusement atteinte à notre qualité de vie!

    Messieurs Gosselin et Samson nous ont assuré qu’ils veilleraient à ce qu’une telle compensation soit réclamée auprès des autorités compétentes. En font preuve déjà les résolutions  qui furent votées le 6 juin par le conseil de la Municipalité (voir sur le site internet de l’ARC).

    En quoi pourra consister cette compensation?

    Étant devenu de plus en plus évident que le chemin et la piste cyclable seront grandement endommagés au terme des travaux de la prise d’eau et étant prévisible que le passage régulier du trafic lourd pendant plus de deux ans affectera grandement  le chemin non conçu pour le transport de ces charges, nous demanderons :

    • Que le Chemin du Barrage et la piste cyclable soient refaits au grand complet;
    • Que l’on profite de cette réfection pour asphalter l’accotement du chemin entre la piste cyclable et le Chemin de l’aéroport dont l’accotement fut lui-même asphalté l’an passé. Recommandation qui irait dans le sens des demandes formulées par le Réseau de la piste cyclable du GLSF.

    Nous pensons également présenter à ces mêmes autorités (municipales et provinciales) une demande de financement de notre projet de Centre… 

    2. Le projet de Centre sur le Terrain communautaire
      Ce projet a grandement évolué depuis quatre ans et se trouve actuellement en voie de se réaliser: soumission d’un plan global d’aménagement paysager, reboisement, nettoyage des sentiers, construction du pavillon… Nous vous reparlerons bientôt en détail de ce projet et par le biais d’un nouveau sondage, nous vérifierons auprès de vous dans quelle mesure vous approuvez ce projet et vous êtes disposés concrètement à le soutenir.

      3. Le déclassement  des installations septiques de plusieurs résidences du Chemin du Barrage

      Nous avons prévu une séance d’information sur ce dossier, lors de l’AGA de l’ARC du 3 juillet. En vue de cela, nous avons demandé à la ville de nous fournir d’ici là plus d’informations et, si possible, de déléguer quelqu’un du service de l’inspection municipale  qui soit en mesure de répondre à nos questions là-dessus, lors de l’AGA.

      4. Le projet d’ensemencement de poissons dans le GLSF

      Lors de l'AGA de l'ARC de 2009, il fut résolu d'augmenter le montant de la cotisation pour la carte de membre de 20 $ à 25 $. Le 5 $ ajouté devant servir de contribution financière au projet d'ensemencement initié par Pierre Ouellet et Gilles Carrier, riverains de l'association des riverains du secteur sud du GLSF, devenus membres du bureau de direction de l'ARGLSF.

      Les membres du bureau de direction de l'ARC étaient alors unanimement en faveur de ce projet d'ensemencement de poissons dans le GLSF, un projet chiffré à 50,000 $ et devant se réaliser sur une période de 5 ans. Peu de temps après l'amorce de ce projet, monsieur Luc Major, biologiste au Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, nous a appris que le ministère, suite à des études récentes, déconseillait tout ensemencement de dorés dans notre lac, du moins dans le contexte actuel, et ce, pour diverses raisons. On encourageait par ailleurs l'ensemencement de la ouananiche en disant qu'au contraire du doré, ce poisson avait de bonnes chances de se reproduire dans notre lac, validant ainsi les dépenses encourues pour ce type d'ensemencement.

      Devant la décision prise par le bureau de direction de l'ARGLSF d'ensemencer du doré (aux dernières nouvelles, pour une somme de 10,000 $), en dépit de la mise en garde du MRNF, nous avons voté un moratoire, lors de l'AGA de l'ARC de 2010, ayant pour effet de geler la contribution financière au projet jusqu'à l'AGA 2011. Et ce, de façon à nous permettre de mieux nous documenter sur ce dossier. Nous ne nous sentions pas en effet autorisé à engager des dépenses pour l'ensemencement actuel de dorés que des experts nous affirmaient ne pouvoir entraîner aucun résultat positif.

      Nous avons donc invité Monsieur Serge Tremblay, biologiste spécialisé dans ce domaine, à venir nous informer là-dessus avec deux de ses collègues, lors de l'assemblée du 3 juillet prochain. Nous avons également invité les promoteurs du projet à venir nous parler de leur option, mais ceux-ci n'ont pas répondu à notre offre. Il appartiendra aux membres présents à l'assemblée de prendre une décision quant à la contribution financière de ce type d'ensemencement.

      L’échange de deux heures que nous avons eu avec Messieurs Gosselin et Samson sur chacun de ces dossiers nous a permis d’entrevoir la poursuite d’une collaboration franche et fructueuse avec les élus de la municipalité de Coleraine.

       __________________________________________________________________________________
      Sujets du Blogue de la semaine prochaine :
      Marcel Gaumond : « Important sondage sur le projet de Centre du Terrain communautaire »
      Mélanie Jean : « L'ensemencement du doré jaune dans le Grand lac Saint-François,
      un projet viable ? »

      Un mot de la « Personne-ressource en environnement ».

      Plantation de bouleaux jaunes, Mélanie Jean (« personne-ressource en environnement »)



      Bonjour à tous et permettez-moi de me présenter!

      Diplômée de l’Université Laval en sciences géographiques, j’ai joint récemment l’Association des riverains du Chemin du Barrage et débuté mon travail en tant que « personne ressource en environnement » le 4 juin dernier. Comme je me passionne pour la nature et la protection de l’environnement, il me faisait grand plaisir d’avoir été choisie pour occuper ce poste durant l’été 2011. Ma maîtrise en géographie portant sur des questions de gestion de l’eau face aux activités humaines, mon intérêt pour ce type d’emploi allait de soi.

      Dès ma première journée, j’ai pu entrer directement dans le feu de l’action, avec la plantation d’arbres (des bouleaux jaunes) à laquelle j’ai participé avec d’autres riverains sur le terrain communautaire aux abords du Grand lac Saint-François. En tout et en seulement une seule journée, nous avons réussi à planter pas moins de 600 arbres à plusieurs endroits sur le terrain communautaire. 


      Durant l’été, j’assisterai donc l’ARC dans ses différents dossiers et préoccupations en tant que «personne ressource en environnement». Ce sera pour moi l’occasion de travailler non seulement dans un décor des plus enchanteur, mais d’acquérir une expérience très enrichissante tant au niveau environnemental qu’humain. 

      Avec la collaboration de Marcel Gaumond, président de l'ARC, nous tiendrons donc régulièrement ce blogue, qui a pour but de vous tenir informé sur tout ce qui touche le Grand Lac Saint-François et sa région.
      J’espère donc avoir l’occasion de vous rencontrer durant l’été!
      Bonne saison estivale!


      P.S. Si l'environnement vous passionne, je vous invite à suivre aussi mon blogue personnel à l'adresse suivante : www.maplanetebleue.com

      Mélanie Jean
      M. Sc. géogr.